Après une année 2017 record, le marché immobilier se stabilise
Les ventes se stabilisent
En février 2018, le nombre de transactions sur 12 mois glissants et en légère baisse comparé à un mois auparavant (janvier 2018). Cette décélération du nombre de ventes pourrait aboutir à une stabilisation du marché, d'autant que les notaires de France détectent deux signes allant dans ce sens : la demande de crédits immobiliers est en baisse, de même que le flux de nouveaux crédits.Les prix de l'immobilier toujours en hausse
Les prix, eux, continuent de progresser : de 3,4 % au 4ème trimestre 2017 comparé à la même période en 2016. Ce sont les appartements anciens qui tirent cette hausse (+ 4,5 %), plus que les maisons (+ 2,6 %). Cependant cette hausse des prix elle-même semble se tasser au 4ème trimestre 2016. La région où les prix augmentent le plus est sans surprise l'Île-de-France (+ 5,1 % au 4ème trimestre sur un an. Les prix parisiens sont particulièrement touchés (+ 8,6 %), suivis des Hauts-de-Seine (+ 5,2 %), du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis (+ 4 % environ).
Les prix en province augmentent globalement mais de façon moins marquée (+ 2,7 %). Mais cette légère hausse cache d'importantes disparités géographiques. Les prix des appartements sont en hausse dans certaines grandes villes (Nantes + 8 %, Bordeaux + 16 %, Toulouse + 6,2 %, Lyon + 6,5 %), mais en baisse dans d'autres villes (- 5 % à Clermond-Ferrand, - 2,9 % à Rouen. Les prix se maintiennent à Montpellier ( - 1,2 %), Nice (- 0,5 %), Grenoble (+ 0,4 %), Toulon (+ 1,8 %).
Les prix des maisons sont en hausse presque partout. Les plus fortes augmentations sont constatées à Bordeaux (+14,1 %), Saint-Nazaire (+12,3 %), Nantes (+11,1 %), Nancy (+9,9 %) et Valenciennes (+9,8 %). Nice se distingue avec une baisse des prix des maisons neuves de 3,6 % sur un an.