En avril, les prix dans l'ancien stagnent

Marché
On parle beaucoup d’une relance du marché immobilier. Et les chiffres sont clairs, le rebond est manifeste. Pourtant les prix de l’ancien ne suivent pas la tendance, selon la baromètre mensuel LPI-Se loger.

Les prix dans le neuf : une relance en trompe l’œil

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La relance du marché immobilier est là. C’est incontestable dans le neuf en particulier, qui progresse de presque 15 % au premier trimestre 2016. Cela est dû pour partie à des taux d’intérêt très bas, aux incitations fiscales, et à des prix dont l’augmentation reste bien modérée. Certains pensent même que les taux sont les principaux facteurs de cette petite hausse, qui serait purement mécanique.

Des prix toujours bas dans l’ancien

Et ce contexte si favorable en apparence se retrouve dans l’ancien. Les taux extraordinairement bas sont les mêmes que pour le neuf. Quant au PTZ qui stimule les achats des primo-accédants, il est désormais disponible pour l’ancien, sous conditions de gros travaux de rénovation à effectuer. En revanche, les prix n’augmentent guère, ou très peu. Les vendeurs semblent avoir pris leur parti de ces prix désormais bien loin de ce qu’ils étaient il y a quelques années, et d’ailleurs, les affaires se font, et assez rapidement. Une petite faiblesse est à noter en Île-de-France, mais le marché aura progressé de plus de 10 % au premier trimestre.

Un avenir imprévisible

Les prix ne semblent plus devoir descendre aujourd’hui, en revanche leur stabilisation (certains diraient stagnation) pourrait durer car il apparaît qu’elle est une condition du réveil du marché. Les taux d’intérêt quant à eux ne demeureront peut-être pas aussi bas éternellement. Quand le marché sera solidement reparti, il entraînera une hausse (raisonnable) des prix, laquelle est un critère de la bonne santé de l’activité. Quand ?

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