En septembre 2016, le taux d’intérêt moyen des emprunts immobiliers était de 1,41%. En 2012, ce taux d’intérêt moyen était de 3,22%. Le taux moyen a été divisé par 4 puis le début du 21ème siècle.
Des taux d’intérêt historiquement bas
En septembre 2016, le taux d’intérêt moyen des emprunts immobiliers était de 1,41% selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA. En 2012, ce taux d’intérêt moyen était de 3,22%. Le taux moyen a été divisé par 4 puis le début du 21ème siècle. Il a encore baissé comparé à ceux constatés durant l’été, il s’agit de la dernière offensive commerciale des banques avant le calme de l’hiver.
Ce phénomène a aidé les investisseurs qui voulaient acheter, mais surtout il a décidé une clientèle qui n’aurait peut-être pas sauté le pas sans un taux aussi bas. Et c’est ainsi que le marché immobilier connait une croissance à deux chiffres depuis presque deux ans.
Le crédit, nécessaire à l’immobilier
Il est peu de secteurs économiques où les taux d’intérêt sont un élément essentiel du marché. C’est le cas de l’immobilier, compte tenu de l’importance des investissements consentis, au regard des revenus moyens des ménages français : Tout le monde (ou presque) doit emprunter pour devenir propriétaire.
C’est pourquoi le mouvement de baisse effrénée des taux que nous vivons a des conséquences directes sur le marché immobilier, et sur le renouveau qu’il vit depuis un peu plus d’un an.
Un vecteur fondamental de la reprise du marché
Il ne faut pas négliger le coup de pouce apporté par les incitations fiscales, Prêt à taux Zéro et dispositif Pinel ; mais c’est bien le gain de pouvoir d’achat entrainé par les taux bas qui emmène le marché vers le haut
Toutes les durées de crédit profitent des taux bas, qui peuvent ainsi bénéficier aux ménages jeunes et modestes
A noter toutefois : les prix du marché commencent à augmenter, en particulier dans les grandes villes, et plus vite que les revenus, ce qui pourrait mal augurer du maintien du marché dans ses bonnes dispositions actuelles.
Bientôt une remontée des taux ?
Une hausse brutale des taux serait certainement une très mauvaise nouvelle ; les autorités monétaires veillent à ce qu’elle ne survienne pas. Quant à une remontée progressive et contrôlée, souhaitée par les banques dont les marges sont très minces, elle ne sera pas mise en œuvre avant un bon moment, la reprise de l’économie n’étant encore que fort balbutiante. A priori donc, nous avons encore de longs mois à taux très bas devant nous.