L'immobilier en 2020 : que faut-il retenir ?
L'année 2020 se termine, et il est temps de dresser le bilan. L'immobilier ancien a-t-il résisté à cette année particulière, marquée par deux confinements et le redressement des conditions d'octroi de crédit ? On fait le point.
Des prix toujours en hausse dans l'ancien en 2020
L'immobilier ancien ne connaîtrait-il pas la crise ? Lors de l'année écoulée, les prix ont continué de grimper : + 6,5 % pour les maisons et + 4,2 % pour les appartements. Mais toutes les communes ne sont pas logées à la même enseigne ! L'essor du télétravail bouleverse les habitudes des Français. La maison avec jardin gagne en popularité, au détriment de l'appartement en plein centre-ville. Pour la première fois, les prix augmentent plus vite en banlieue qu'à Paris.
Transactions immobilières : une année en dents de scie
Si les prix continuent à augmenter, le nombre de transactions immobilières accuse quant à lui un recul de 5 %. Après un début d'année sur les chapeaux de roue, les ventes ont connu une chute brutale dès l'annonce du premier confinement : - 60 à - 70 % par rapport à la même période en 2019.
La fin du confinement apporte une lueur d'espoir, et les ventes repartent en flèche. Sitôt la levée du confinement annoncée, les acheteurs se sont empressés de finaliser leur projet d'achat immobilier. Les ventes marquent ensuite une nouvelle pause pendant l'été avant de rebondir au troisième trimestre. Si ce rebond n'a pas permis de rattraper le retard accumulé au premier trimestre, le marché de l'immobilier ancien a malgré tout bien résisté dans ce contexte particulier.
Achat immobilier : des surfaces plus petites
Si l'appétence des Français pour la pierre est toujours bien présente, les logements spacieux ont plus de difficulté à trouver preneur. Pour les appartements, ce coup de frein est davantage marqué dans la capitale française. Disputés à prix d'or avant la crise, les appartements de plus de 90 m2 n'attirent plus les foules. Les raisons ? La difficulté d'accès au crédit immobilier suite au resserrement des conditions d'octroi, mais aussi l'attentisme. Les Français préfèrent attendre d'être rassurés par rapport à leur avenir avant d'acheter plus grand. Du côté des maisons, la surface finançable passe à 148 m2, soit une diminution de 6 m2 par rapport à l'année précédente.