Dans la 30ème édition de l'Observatoire des prix du logement du Grand Paris, la FNAIM confirme la chute de 12 % des ventes sur un an en Île-de-France. Comment l'expliquer ?
Un retrait partiel des biens de 5 pièces et plus
Les biens immobiliers de 5 pièces et plus constituent 40 % des logements actuellement en stock en Île-de-France. Mais selon les données de la FNAIM, ils ne forment que 24 % du parc de logements existant.
Il existe donc une surreprésentation de ce type de surface et surtout un déséquilibre entre l'offre et la réalité du marché.
Les volumes de transactions ont chuté de 12 % en moyenne en 2014 sur le Grand Paris. Et pour cause, certains vendeurs ont retiré du marché une partie de ce type de surface. Vu le contexte de baisse globale des prix de l'immobilier, ils préfèrent camper sur leurs positions, attendant une période plus favorable.
Le Val-d'Oise est aussi affecté par le même phénomène. Un logement sur deux en stock y est constitué de plus de 5 pièces, alors que ces biens ne forment que 30 % du parc immobilier du département.
Une faible demande de logements à plus d’un million d’euros
La situation reste difficile pour le marché des appartements valant plus d’un million d’euros. Les acheteurs dans la capitale se font rares et la demande reste en général faible, ne constituant que 10 à 12 % des transactions.
D'ailleurs, les prix proposés sont fréquemment élevés puisque les vendeurs sont peu enclins à réajuster leurs prix aux réalités et fluctuations du marché.