Cinq astuces pour payer son appartement neuf moins cher
Acheter au bon moment
En discutant avec vos voisins, vous pourriez avoir la surprise d’apprendre que certains ont payé leur appartement bien moins cher que vous. Si l’exposition, l’étage et les finitions ont leur importance, le timing joue lui aussi un rôle.
Lors du lancement d’un programme en vente en l’état de futur achèvement (VEFA), les constructeurs ont besoin de se faire connaître et de vendre vite les premiers lots. Ils n’hésitent pas à proposer des tarifs plus compétitifs ou des avantages (frais de notaire à la charge du vendeur, cuisine équipée offerte, etc.).
À l’inverse, quand la résidence est achevée, certains appartements peuvent ne pas avoir trouvé preneur ou l’acquéreur peut ne pas avoir obtenu son crédit. Pour les acheteurs, ces « queues de programme » présentent un double avantage : les logements sont prêts à être livrés et ils coûtent moins cher que ceux réservés plus tôt. L’inconvénient ? Le choix est plus réduit et les lots les plus prisés ont déjà été réservés.
Utiliser les aides pour devenir propriétaire
Lorsque vous établissez votre plan de financement, pensez à inclure les aides pour devenir propriétaire.
La plus intéressante est sans doute le prêt à taux zéro (PTZ). Cet emprunt sans intérêt s’adresse aux primo-accédants qui achètent un logement neuf ou font construire leur résidence principale. Il représente jusqu’à 40 % du montant de l’opération. Mais attention, seuls les ménages dont les revenus ne dépassent pas les barèmes fixés par l’État peuvent y prétendre.
Pour compléter votre PTZ, vous pouvez solliciter les autres prêts réglementés comme le prêt d’accession sociale (PAS) ou le prêt conventionné. Leur taux maximum est fixé par décret et peut être inférieur à celui calculé par la banque.
Enfin, si votre employeur cotise auprès d’Action Logement, faites valoir vos droits au prêt Accession. Il permet d’emprunter jusqu’à 40 000 euros au taux de 1,5 %.
Acquérir un bien dans une zone ANRU
L’achat d’un bien immobilier neuf est soumis à la TVA à taux plein (20 %). Mais, vous pouvez obtenir une TVA à taux réduit (5,5 %).
Seuls les logements situés dans un quartier prioritaire de la politique de la ville (QPV), dans un quartier ayant signé une convention de rénovation avec l’Agence Nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) et ceux situés à 300 mètres de la limite de ces quartiers sont éligibles.
Le trois pièces que vous convoitez est concerné ? Assurez-vous que vous respectez les conditions de ressources et le plafonnement du prix de vente pour pouvoir en bénéficier.
Faire les finitions soi-même
La pratique était répandue pour les maisons, elle s’étend désormais aux appartements en VEFA. Depuis 2019, vous pouvez opter pour un logement clé en main en échange d’une ristourne. Les professionnels se chargent du gros œuvre, à vous les finitions.
Vous pouvez par exemple demander, lors du contrat de réservation, à ce que la peinture et la pose des revêtements de sol restent à votre charge. D’autres vont plus loin en effectuant eux-mêmes l’installation du chauffage, de la baignoire et de la cuisine.
Pour que cette solution représente réellement une économie, soyez réaliste ! Engagez-vous uniquement sur les travaux que vous êtes capables de mener à bien ! Si vous envisagez de les confier à une entreprise, faites établir des devis pour être sûr que le jeu en vaille la chandelle.
Choisir les biens les moins prisés
Même si tous les appartements d’un immeuble sont situés à la même adresse, tous ne sont pas affichés au même prix. Un étage élevé, l’exposition et une vue agréable font grimper la note.
Si vous avez eu le coup de cœur pour un programme immobilier, mais qu’il est un peu au-dessus de votre budget, misez sur les biens les moins prisés. Les lots situés au rez-de-chaussée, ceux exposés au nord ou côté rue séduisent moins rapidement les futurs propriétaires. Pour être certains de les vendre, les promoteurs les commercialisent moins cher que leurs homologues plein sud ou au dernier étage.